Synthèse : Municipales 2026

La candidature officielle de Matthieu Valet pour le RN à Lille lance la bataille pour les municipales de 2026. Misant sur son profil d'ex-policier et sa notoriété médiatique, le RN affiche son ambition de conquête des grandes villes, bien que le défi soit considérable dans un bastion de gauche comme Lille.

L'alliance entre le collectif Vaï de Sébastien Barles et La France insoumise à Marseille pour le premier tour des municipales de 2026 marque une recomposition de la gauche. Cette union vise à porter un projet de transformation sociale et écologique, tout en laissant la porte ouverte à un rassemblement plus large au second tour face à la droite et au maire sortant.

La désignation de Catherine Trautmann comme candidate socialiste à Strasbourg pour 2026 signe le retour d'une figure historique. Le PS mise sur son expérience pour tenter de reconquérir la mairie face à une scène politique locale fragmentée, un pari qui dépendra de sa capacité à renouveler son projet et à rassembler largement.

Le lancement de la campagne d'Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI) à Lyon officialise la division de la gauche pour les municipales. En attaquant frontalement Jean-Michel Aulas et en critiquant implicitement le bilan écologiste, elle opte pour une stratégie de rupture axée sur le logement et la justice sociale, cherchant à mobiliser l'électorat populaire.

Jean-Luc Moudenc a officialisé sa candidature à la mairie de Toulouse pour 2026 en se positionnant comme le protecteur de la ville face au « chaos politique » et aux « extrêmes ». Axant sa campagne sur la sécurité, la stabilité fiscale et son bilan, il vise un troisième mandat avec une liste de rassemblement pour contrer une gauche ambitieuse.

L'adoption par le Sénat de la création d'un fichier des inéligibles vise à combler une faille démocratique en systématisant le contrôle des candidatures. Bien que cette mesure renforce la transparence électorale, sa mise en œuvre technique complexe repousse son application au-delà des municipales de 2026.

L'alliance entre Sophie Schwarz et Etienne Diot à Compiègne matérialise une opposition structurée de centre-droit face au maire de longue date, Philippe Marini. En dénonçant un « système » et en axant leur projet sur la sécurité et la gestion, ils espèrent incarner une alternative crédible pour les élections de 2026.

L'alliance entre des élus LR et le candidat Reconquête!

à Bourg-en-Bresse pour les municipales de 2026 est un exemple concret de la stratégie d'« union des droites ». Cette initiative locale, qui met en lumière les fractures au sein de la droite républicaine, servira de test pour de futures coalitions similaires, tandis que la direction nationale de LR reste pour l'instant en retrait.

En se portant candidat à un cinquième mandat à Brest après avoir remporté la primaire socialiste, François Cuillandre mise sur son expérience et la continuité.

Sa longévité politique, rare pour une ville de cette taille, sera un enjeu central de la campagne face à une gauche potentiellement divisée et une opposition en quête de renouveau.

En lançant sa campagne à Rennes avec Julien Masson et en recrutant l'ancien chef de la police Luca Togni, le Rassemblement National affiche une stratégie claire : axer son discours sur la sécurité pour s'implanter dans une métropole de gauche. Cette démarche vise à crédibiliser son projet et à dépasser ses scores historiques dans la capitale bretonne.