Synthèse : Municipales 2026

L'application du scrutin de liste paritaire à toutes les communes en 2026 vise à promouvoir l'égalité femmes-hommes mais supprime le panachage, soulevant des défis pour la constitution des listes dans les petits villages et modifiant les habitudes de vote des électeurs.

Les élections municipales de 2026 sont sous la menace d'une influence croissante du narcotrafic, avec des risques de corruption et de pression sur les élus. Les autorités alertent sur cette "capacité corruptive immense" qui pourrait gangrener la démocratie locale.

À Lyon, la gauche aborde les municipales de 2026 en ordre dispersé, avec une alliance écologiste-socialiste d'un côté et une candidature LFI de l'autre.

Cette division profite à Jean-Michel Aulas, favori des sondages, et complique la réélection du maire sortant Grégory Doucet.

À Villeurbanne, l'ancien maire PS Jean-Paul Bret se lance dans la course aux municipales sans l'étiquette de son parti, défiant directement son successeur Cédric Van Styvendael.

Cette candidature dissidente, critique envers le bilan actuel, annonce une bataille fratricide au sein de la gauche locale.

Le Rassemblement National et l'UDR d'Éric Ciotti ont scellé des alliances locales pour les municipales de 2026, notamment dans le Vaucluse et à Marseille. Cette union des droites, une première pour le RN à cette échelle, vise à consolider leur électorat et à conquérir de nouvelles mairies.

À Brest, la gauche fait le choix de l'unité pour les municipales de 2026.

Le socialiste Yohann Nédélec a renoncé à une candidature dissidente pour rejoindre la liste du maire sortant François Cuillandre, évitant ainsi une division potentiellement dommageable.

La campagne municipale de 2026 à Tarbes est marquée par un nombre élevé de candidats (sept déjà déclarés) et une forte prédominance des thématiques sécuritaires dans les programmes, avec des propositions allant du renforcement des effectifs policiers à la tolérance zéro.

Le maire de Mons-Boubert, Emmanuel Delahaye, se présente aux élections municipales de 2026 à Saint-Valery-sur-Somme. Cette candidature atypique introduit un débat central sur la gestion du tourisme et la nécessité de préserver le logement pour les habitants.

La droite française navigue entre deux stratégies : un débat sur une primaire élargie pour unir ses forces en vue de la présidentielle de 2027, et une approche plus pragmatique d'alliances locales avec le centre pour les municipales de 2026, notamment pour contrer la gauche dans les grandes villes.

Les élections municipales de 2026 s'annoncent comme un moment de transition, marqué à la fois par la candidature de maires expérimentés en quête de continuité et par l'émergence de nouvelles listes, souvent menées par des élus sortants désireux de proposer une alternative.