Synthèse : Municipales 2026

L'union de la gauche à Paris pour les municipales de 2026 est une manœuvre stratégique majeure pour conserver la capitale. En s'alliant dès le premier tour, le PS, le PCF et Les Écologistes espèrent créer une dynamique de « vote utile » face à Rachida Dati, tout en isolant La France Insoumise, mais cet accord historique n'est pas sans frictions internes.

La candidature de Gilles Simeoni à la mairie de Bastia représente un tournant politique majeur en Corse. En choisissant de privilégier un mandat local, il prépare son retrait de la présidence de l'exécutif corse, ouvrant une période d'incertitude quant à sa succession et à l'avenir de la direction politique de l'île.

Le procès pour emploi fictif visant Yann Bompard et Marie-France Lorho pourrait redessiner le paysage politique d'Orange.

La réquisition d'une peine d'inéligibilité avec exécution immédiate, si elle est suivie par le tribunal, mettrait fin aux candidatures des deux principaux acteurs de la droite et de l'extrême droite locale pour les municipales de 2026.

Pour les municipales de 2026, le PCF se retrouve dans une position délicate, contraint de défendre ses bastions à la fois contre le Rassemblement National et contre La France Insoumise. Le parti mise sur des alliances à gauche pour limiter les pertes, mais la stratégie de division de LFI dans ses fiefs historiques complexifie sa mission de survie en tant que force locale majeure.

La candidature de Claire Marais-Beuil à Beauvais illustre la volonté du RN de conquérir des villes moyennes en s'appuyant sur ses figures nationales. Sa stratégie d'ouverture vers d'autres composantes de la droite et son engagement à préparer la relève locale témoignent d'une ambition de s'implanter durablement sur le territoire.

À Nice, la bataille pour la mairie se cristallise autour du conflit personnel et politique entre Christian Estrosi et Éric Ciotti. Cette tension, qui a nécessité l'intervention du préfet, illustre les recompositions et les fractures profondes au sein de la droite, avec des alliances stratégiques qui dépassent le cadre local.

La condamnation d'Hassen Hammou pour corruption de mineur constitue un revers majeur pour Les Écologistes à Marseille.

L'affaire fragilise le parti à l'approche des municipales de 2026 et le contraint à se réorganiser après l'exclusion d'une de ses figures locales.

Le retour de candidats aux propos controversés sur les listes du RN pour les municipales de 2026 fragilise la stratégie de normalisation du parti. Cette situation offre un angle d'attaque à ses opposants et pourrait compliquer la conquête de nouveaux bastions locaux par le parti d'extrême droite.

Après avoir surmonté des doutes liés à un mandat difficile, le maire d'Annonay Simon Plénet se représente, galvanisé par le soutien de ses administrés lors d'une crise locale. Sa candidature, renforcée par le ralliement d'un ancien opposant, est axée sur la nécessité de poursuivre les grands projets engagés pour la ville.

Face à un paysage politique potentiellement fragmenté, le maire de Brest, François Cuillandre, opte pour une stratégie de rassemblement de la gauche traditionnelle et écologiste. En briguant un cinquième mandat, il s'appuie sur une large coalition pour maintenir la ville à gauche, tout en faisant face à de nouvelles formes d'initiatives citoyennes.