Synthèse : Union européenne

En conclusion, l'UE a acté une interdiction progressive mais totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, tout en s'attaquant aux méthodes de contournement des sanctions pétrolières. Cette décision, prise en parallèle des mesures américaines, vise à priver la Russie des revenus essentiels au financement de sa guerre en Ukraine, malgré les défis que cela représente pour la sécurité d'approvisionnement de certains États membres.

L'UE explore activement l'utilisation des avoirs russes gelés comme levier pour un prêt majeur à l'Ukraine.

Bien que politiquement soutenue, cette initiative se heurte à des défis juridiques et financiers considérables, notamment les craintes de déstabilisation de l'euro et les questions de partage des risques entre États membres, qui retardent sa mise en œuvre formelle.

L'Union européenne a engagé une transition stratégique majeure en matière de défense, passant d'une dépendance à l'OTAN à la construction d'une autonomie accrue. À travers des programmes comme EDIP et une feuille de route pour 2030, l'UE cherche à mutualiser ses achats, à stimuler son industrie de l'armement et à développer des capacités clés, notamment dans la lutte anti-drones, pour faire face aux menaces futures.

Face à la diplomatie fluctuante de l'administration Trump, l'Union européenne tente de reprendre l'initiative sur le dossier ukrainien. Tout en soutenant l'idée d'un cessez-le-feu basé sur la ligne de front, les Vingt-Sept insistent sur le respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et travaillent à leur propre plan de paix pour ne pas être exclus des décisions qui façonneront la sécurité du continent.

L'Union européenne a acté une refonte significative de la réglementation du permis de conduire. En garantissant l'application des retraits de permis sur tout son territoire et en introduisant un format numérique unifié, l'UE cherche à responsabiliser les conducteurs et à progresser vers son objectif de diviser par deux le nombre de morts sur les routes d'ici 2030.

La Russie a intensifié sa guerre hybride contre l'Europe, utilisant un large éventail de tactiques allant du sabotage à la désinformation pour semer le trouble et tester la résilience de l'UE. Cette situation de « confrontation permanente » contraint les pays européens et l'OTAN à renforcer leurs défenses et à prendre conscience d'une menace de plus en plus directe et tangible.

Face à la menace croissante des drones, l'UE a officiellement lancé un projet de bouclier de défense commun, visant une pleine capacité d'ici 2027. Bien que des questions de compétence et de financement subsistent, cette initiative marque une prise de conscience et une volonté politique de renforcer la sécurité collective du continent face aux nouvelles formes de guerre hybride.

En attribuant le prix Sakharov 2025 à Andrzej Poczobut et Mzia Amaghlobeli, le Parlement européen réaffirme son engagement en faveur de la liberté de la presse et des droits humains. Cette décision met en exergue la situation précaire des journalistes et des militants pro-démocratie au Bélarus et en Géorgie, tout en soulignant leur importance pour l'avenir démocratique de la région.

Vingt pays européens, dont l'Allemagne et la Belgique, font pression sur Bruxelles pour faciliter le renvoi des migrants afghans, y compris par la force.

Cette initiative marque une volonté de reprendre le contrôle des politiques migratoires, même si cela implique d'engager des discussions avec les talibans et de potentiellement contrevenir aux recommandations des organisations de défense des droits humains.

Les accusations d'espionnage portées contre la Hongrie au sein de l'UE, impliquant un commissaire européen en exercice, constituent un scandale majeur.

Elles illustrent la dégradation des relations entre le gouvernement de Viktor Orbán et Bruxelles, et soulèvent de sérieuses questions sur la sécurité et l'intégrité des institutions européennes.